Les paris
En Belgique deux types de paris sont fréquents :
- Les paris sur des courses d’animaux (chevaux, lévriers et pigeons).
- Les paris sportifs (football, basket, etc.). Il est possible d'y parier sur divers éléments comme le nombre de points, le moment du goal, le nombre de cartons jaunes, etc. Le sport est à prendre au sens large de compétitions. En effet, il est tout à fait possible de parier sur des compétitions de jeux vidéos en ligne (Counter strike, League of legends, etc.).
Depuis 2018, la Belgique connaît une troisième sorte de “paris”, ce sont les paris virtuels. Il s’agit de parier sur des sports virtuels (foot, tennis, etc.) dont les résultats sont déterminés de manière aléatoire par un logiciel. En gros, parier sur du virtuel, c’est un peu comme miser sur un match de foot à la PlayStation entièrement “joué” par l’ordinateur. Un nouveau match débute toutes les 3-4 minutes, non stop. Vous avez environ 2 minutes pour analyser les cotes et placer vos paris. Rapides et addictifs, les paris virtuels sont plus proches des machines à sous de casino que des paris sportifs classiques.
Depuis la loi de 2009 il est également légal de parier sur d'autres événements. Par exemple sur les réponses aux questions « Qui va gagner le prochain concours Eurovision ? », « Qui sera le prochain premier ministre ? », « Aura-t-on un Noël blanc ? », etc.
Il existe une distinction entre:
- Les paris mutuels : Les participants jouent les uns contre les autres et l'organisateur reçoit un pourcentage des mises. L'organisateur prend donc un risque qui est minimum.
- Les paris par un bureau de paris : Les participants jouent contre un bureau de paris. Ce bureau prend donc un risque plus important.
Actuellement, les paris sont accessibles dès 18 ans. En pratique, l’initiation aux paris commence plus tôt. Dans les écoles secondaires belges, ils seraient près d’un élève sur dix à avoir déjà parié. Le matraquage publicitaire et la grand accessibilité des moyens de parier ne vont probablement pas arranger les choses.
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